Les systèmes de sécurité fixes de toits plats
Qu’il s’agisse d’un système de sécurité fixe ou temporaire, les installations mises en œuvre doivent être conformes aux normes et règlementations en vigueur. Elles ne doivent en aucun cas être modifiées ou utilisées comme support pour fixer des objets ou pour des personnes.
Dans tous les cas, il s’agit d’un sujet sensible puisque c’est la responsabilité du maitre d’ouvrage qui sera engagée en cas de chute.
Sécurisation des interventions sur un toit plat : quel cadre ?
Lors de la conception du bâtiment, le maitre d’ouvrage est dans l’obligation de prévoir d’assurer la sécurité des travailleurs du bâtiment.
Il doit élaborer un Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage (DIUO), prévoyant les équipements nécessaires pour sécuriser l’accès des personnes à la toiture, qu’il s’agisse d’une intervention de courte ou moyenne durée, ou d’interventions fréquentes.
Par exemple, dans le cas d’une toiture végétalisée, il est nécessaire de se rendre régulièrement sur le toit pour arroser, entretenir les espaces verts, etc. Si la climatisation d’un bâtiment tombe en panne, le réparateur doit intervenir sur la toiture pour réaliser ces opérations de maintenance.
Pour toutes ces typologies d’interventions, il est ainsi nécessaire de prévoir dès le début du projet, la sécurisation des personnes qui devront intervenir.
Protections périphériques définitives : quelles sont les options ?
1. Les gardes corps
En matière de protection périphérique définitive, il existe à la fois des gardes corps pour les bâtiments accessibles et d’autre spécifiques aux interventions techniques qui ne permettent pas la venue de public sur le toit plat, pour les accès réservés à l’exploitation et l’entretien.
Le plus couramment, les garde-corps se fixent sur les acrotères (neufs ou anciens). Plusieurs types de fixations possibles : fixation sur platine, fixation sur Z, en applique, etc. C’est en fonction de la nature ou de l’état du support que l’on définit le type de fixation utilisées. Dans certains cas, si le support en béton est abîmé ou fissuré, on peut utiliser des chevilles chimiques en remplacement des chevilles métalliques.
Par ailleurs, si la fixation sur l’acrotère ou la terrasse est complexe ou impossible, des gardes corps autoportants, ne nécessitant pas de perçage, existent.
2. Les lignes de vie
En matière de protection définitive, les lignes de vie sont installées sur des toitures inaccessibles au public exclusivement.
En effet, elles nuisent, par nature, à l’esthétique du toit-terrasse. C’est pourquoi dans le cas d’une toiture accessible au public, on privilégie la pose de gardes corps. Cela aura parfois une importance en fonction de l’architecture de la construction pour préserver l’esthétisme du bâtiment.
La ligne de vie est fixée à l’aide de potelets, directement sur le toit terrasse. Des points de passage avec mousquetons sont installés pour maintenir le câble en inox en place. C’est sur ce dernier que la personne intervenant sur le toit ; équipée d’un harnais avec longe et enrouleur, peut s’attacher pour sécuriser son accès.
Les accessoires associés à l’installation de protections périphériques définitives
Pour l’accès et la circulation sur une toiture plate, des équipements complémentaires peuvent être mise en place : échelle simple ou échelle à crinoline, échelle à marches fixes ou amovibles, saut de loup, points d’ancrage, portillons, crosse de sortie ou poignées de maintien.
Certaines pièces (escaliers, passerelles, grilles de protection pour les éclairages zénithaux, etc.) sont fabriquées sur-mesure, pour s’adapter parfaitement aux normes et à la configuration des bâtiments sur lesquelles elles sont installées. Afin d’assurer la protection et la circulation des personnes sur le toit en toute sécurité.